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 la conjuration des imbéciles

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AuteurMessage
léa Sandre
arcane de l'Impératrice
léa Sandre


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Date d'inscription : 22/09/2004

la conjuration des imbéciles Empty
MessageSujet: la conjuration des imbéciles   la conjuration des imbéciles EmptyJeu 16 Juin à 12:14

de John Kennedy Toole est très certainement un de mes deux mille livres de chevet ! (vous imaginez combien j'en ai dans ma bibliothèque !) la conjuration des imbéciles Minis022

Très sérieusement, il est dans mon top 20 en bonne place, et comme j'ai la flemme d'en faire la critique, j'ai pompé une bonne critique ici :

http://www.lapropagationduchaos.net/livres_conjuration.htm

pour ceux qui n'ont pas la force de cliquer sur le lien, je fais un élégant copier-coller :

Citation :
"Ignatus J. Reilly est gros… très gros… Ignatus est un gros fouteur de merde, révolutionnaire dans l'âme, schizophrène drolatique… Celui-ci, habitant encore chez sa mère à 30 ans n'a de cesse de remplir ses cahiers " Big Chief " de son projet littéraire visant à démontrer la dégénérescence de la société et prônant un retour à des mœurs plus saines dans une prose moyenâgeuse. Fou incompris (où est-ce le monde qui l'entoure qui est fou ?) Ignatus change d'idées comme il change de travail... démontrant en cela son inaptitude à s'intégrer dans la société qu'il critique. La conjuration des imbéciles est le roman d'une dégénérescence ou (au choix) de la renaissance d'un personnage hors norme…

Dans les années 60, un jeune auteur achève l'écriture d'un roman qui s'inspire de la citation de Jonathan Swift apparaissant d'ailleurs en préface de son ouvrage : " Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui ". Cet écrivain s'appelle John Kennedy Toole et se suicidera 10 ans plus tard à l'âge de 32 ans après avoir tenté vainement de faire publier son livre… Sa mère réussira à faire publier son premier livre à force d'acharnement et de conviction auprès d'éditeurs peu enclins à croire une mère de famille avouant à qui veut bien l'entendre que son fils mort a écrit un " grand roman ". A sa sortie, La conjuration des imbéciles est un énorme succès et comme pour souligner l'ironie des propos de Jonathan Swift, ceux-là même qui causèrent la mort de John Kennedy Toole 11 ans plus tôt, lui décernèrent en 1981 le prix Pulitzer…

Difficile d'imaginer canular plus dramatique, surtout lorsque l'on sent dans les premières pages de ce roman fulgurant la projection de ce jeune auteur dans ce corps gras, dans cet être nommé Ignatus Reilly, imbécile parmi les imbéciles. Difficile pourtant de ne pas rire devant cette critique acerbe de l'Amérique moyenne des années 60… difficile de ne pas sourire devant ce personnage égocentrique croyant tout savoir et développant des thèses plus absurdes les unes que les autres. Difficile de ne pas s'esclaffer devant la mauvaise foi, la paranoïa et l'hypocondrie aiguë (sacré anneau pylorique…) développées par ce clown intellectuel."
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